Douleurs articulaires et musculaires

Douleurs articulaires et musculaires

Douleurs articulaires et musculaires“

Une solution? 

Les études et les données disponibles, estiment que ce sont des centaines de millions de personnes qui souffrent de douleurs articulaires transitoires ou chroniques. Celles-ci sont souvent perçus comme invalidantes, et varient selon les individus et les facteurs causaux suivants ;

L’arthrite : Une érosion naturelle des pièces osseuses peut entrainer une inflammation des articulations.

La polyarthrite rhumatoïde (maladie auto-immune), et d’autres facteurs ont une influence non négligeable dans cette souffrance.

L’arthrose : Cette forme d’arthrite dégénérative, fréquente en rentrant dans l’âge, est favorisée par une usure naturelle du cartilage protecteur des extrémités des os et accentue la douleur articulaire.

Les traumatismes et blessures : Nous retrouvons ici entorses et fractures, fréquentes lors d’activités sportives, impactant les ligaments, les tendons, ou les os près des articulations.

N’oublions pas les tendinites, incluant souvent des mouvements répétitifs, ou bien des positions inconfortables prolongées et autres (charges excessives, manque d’échauffement, ect…)

Les infections : Les contagions bactériennes et virales comme la maladie de Lyme et l’hépatite contribuent à l’apparition de douleurs articulaires.

Les troubles métaboliques : L’excès d’acide urique dans le sang provoquant la goutte cause généralement des douleurs articulaires aiguës (voir la formation des points de Knap).

La ménopause : C’est une étape physiologique normale dans la vie d’une femme, soulignant la fin des menstruations et de la fertilité. Les changements hormonaux qui affectent le métabolisme osseux et la rétention de liquides dans les tissus, peuvent être responsables de certains symptômes, incluant des douleurs articulaires.

Les perturbations auto-immunes : Une inflammation systémique comme le lupus peut affecter le système articulaire.

Localisation des douleurs articulaires

Celles-ci se concentrent spécifiquement sur les articulations du corps, à l’endroit ou deux os se rencontrent et sont entourés par du cartilage, des tendons et des ligaments.

 

1.    Le membre supérieur. La main, les doigts, le pouce = plaintes courantes

 Ces segments articulaires sont constamment sollicités lors de nos activités quotidiennes, écrire, taper sur un clavier, saisir des objets, tourner une clé etc… et le pouce est souvent en première ligne du fait de son utilisation fréquente dans des mouvements de préhension et de saisie en pince.

 2.    Le coude.

Les douleurs articulaires du coude sont habituellement très inconfortables et pesantes, car chaque mouvement accentue cette sensation souvent sourde. Cette zone douloureuse de notre corps peut vite devenir préoccupante en limitant nos activités journalières essentielles comme écrire, soulever des objets, se coiffer, etc…

3.    L’épaule.

Les douleurs articulaires de l’épaule revêtent un éventail de causes diverses telles que ; les tendinites, l’arthrite, la bursite, mais aussi des déchirures musculaires et des entorses. Ces sensations pénibles et désagréables pouvant être persistantes, se localisent sur l’épaule elle-même, et peuvent s’aggraver lors de certains mouvements habituels diurne et nocturne. Épisodiquement, la douleur de l’épaule peut irradier vers le cou, le haut du bras, ou même se projeter jusque dans le bras.

4.    La hanche.

Les douleurs articulaires de la hanche peuvent vraiment affecter la qualité de vie dans son quotidien. Les douleurs sont souvent causées par une usure du cartilage, ou bien par des inflammations qui peuvent s’aggravées par un surpoids et des mouvements inappropriés ou répétitifs.

5.    Le membre inférieur. Le genou

II est une zone commune de douleur articulaire, souvent due à l’usure normale des articulations avec l’âge ou à des blessures antérieures.

L’arthrose invasive finit par provoquer des douleurs, un gonflement, un kiste poplité peut se former etc… Une raideur et une diminution de la mobilité qui peut affecter la qualité de vie.

 Des solutions ?

 Le système nerveux peut-il abaisser le seuil de la douleur dans les cas de douleurs articulaires dans le système myo-squelettique ?

Je réponds OUI, ce système joue un rôle crucial dans la perception (analyse) ainsi que la modulation de la douleur, y compris les douleurs articulaires qui ne proviennent pas que des os ou des cartilages.

 La méthode Soulier présenté plus loin, vise à influencer le système nerveux pour soulager la douleur et améliorer la fonction articulaire.

 La boucle Gamma :  “fonctionnement“

 Il existe un mécanisme clé du système nerveux moteur, impliqué dans le contrôle du tonus musculaire et des réflexes posturaux “la boucle Gamma, ou arc réflexe Gamma“. Cette dernière est un circuit neuro-musculaire qui permet de réguler la sensibilité de capteurs sensoriels situés dans les muscles “les fuseaux neuromusculaire“. Ceux-ci détectent l’étirement musculaire et participent à l’ajustement du tonus musculaire, même sans mouvement volontaire.

 En clair … la mise en marche des motoneurones Gamma passe par notre cerveau (ex le tronc cérébral ou le cortex moteur) qui envoie un signal aux motoneurones Gamma situés dans la moelle épinière, qui n’agissent pas directement sur les principales fibres musculaires extérieurs (extrafusales), mais sur celles situées au centre du fuseau neuromusculaire.

 Contractions des fibres intrafusales et sensibilisation du fuseau

 Les extrémités des fibres intrafusales se contractent grâce à l’activation des motoneurones Gamma, ce qui permet de tendre le fuseau neuromusculaire même si la contraction du muscle n’est pas entière. Cette tension rend le fuseau plus sensible à l’allongement, ce qui permet à ce dernier de détecter des étirements plus subtils du muscle.

 

Activation du réflexe myotatique par étirement

 

 La moelle épinière reçoit un signal “même infime“ provenant des neurones sensoriels du fuseau, ce qui active un motoneurone Alpha, qui donne l’ordre aux fibres extrafusales de se contracter. Donc, le muscle se contracte pour s’opposer à l’étirement.

 Question : à quoi la boucle Gamma sert-elle ?

·  Conserver un tonus musculaire constant, même au repos, et améliorer la précision de nos mouvements volontaires (décision d’agir sur son environnement).

·       Favoriser des ajustements posturaux automatiques et précis, et protéger le système myologique contre des étirements inappropriés.

 Un exemple palpable :

 Lorsque la tasse de café est prête à déborder, ton bras ajuste inconsciemment sa tension pour éviter la catastrophe. Ce réglage postural fin est possible grâce à la boucle Gamma qui ajuste la sensibilité des capteurs musculaires.

 La méthode Soulier, une solution et un ajustement hyper précis sans douleurs

 La méthode présentée ci-dessous respecte totalement le contrôle neuromusculaire, et lorsque l’équilibrateur est utilisé, il propulse des impulsions précises (voir la vidéo) aux articulations et aux muscles, modulant ainsi les réponses nerveuses en brisant le cycle de la douleur.

 L’Équilibration Neuro-Musculaire (E.N.M) est une technique réflexe issue de la Chiropraxie* non manipulative, destinées à lever les blocages structuraux à l'origine des douleurs articulaires, tendineuses et vertébrales. « * Les praticiens en ENM ne sont pas Chiropracteurs »

Il s'agit d'un soin très doux permettant d'une part de contrôler l'équilibre neuromusculaire global, et d'autre part de localiser les déviations de la colonne vertébrale pour les corriger.

 Après l’historique de la personne, et en tenant compte des diagnostics établis par les autorités médicales, l’élaboration d’un plan d’ajustement précis est mise en place en ciblant spécifiquement des zones réflexes liées aux articulations touchées, comme les vertèbres, l’épaule, le bras, le coude, l’avant-bras, le poignet, la main, les doigts, la scapula (omoplate), la hanche, le bassin, les côtes, le genou, la cheville.

 Cette détection des désalignements (subluxations) vertébraux ou articulaires, qui influencent la transmission nerveuse vers les articulations douloureuses, va permettre de rétablir l’équilibre nerveux et mécanique pour diminuer inflammation, tension musculaire et douleur. La mobilité et l’état général seront plus stable grâce à cette approche globale et innovante.

 La science et l’ENM

 Les méthodes complémentaires souffrent de validités scientifiques, et suscitent toujours énormément de débats et de recherches. Cependant, certaines approches sont devenues plus “acceptés“ dans certains milieux médicaux, avec des études montrant des bénéfices potentiels, comme l’ENM.

 Voici, avec l’autorisation d’un podologue formé à l’ENM, deux scans de commentaires d’empreintes réalisées parmi tant d’autres.

Co   Commentaires d’empreintes : CABINET DE PODOLOGIE (16.04.2024)

 Scan 1 : 

 -          Initial :

o   Vrille pelvienne avec antéversion iliaque gauche

o   Translation pelvienne droite

o   Rupture d’appuis de l’isthme externe gauche

o   Perte d’ancrage de MTP1 droit au dépend de M2M3 droit

Rotation ou une torsion pelvienne, spécifiquement avec une antéversion (rotation vers l'avant) du côté gauche de l'ilium, qui est une partie de l'os iliaque dans la région de la hanche.

Déplacement ou un mouvement du bassin vers la droite.

La "rupture d’appuis de l’isthme externe gauche" fait généralement référence à une altération ou une perte de l’appui plantaire au niveau de la zone située entre la tête du 5ème métatarsien (à l’avant-pied) et le bord externe du talon (calcanéus). Il constitue une zone de transition du soutien latéral du pied. Il joue un rôle important dans la stabilité, en particulier dans les phases d’appui en pronation ou supination.

MTP1 désigne la Métatarso-Phalangienne du 1er rayon, c’est-à-dire l’articulation entre le 1er métatarsien (os du pied) et la 1ère phalange de l’hallux (le gros orteil). Cette articulation est cruciale pour le mouvement du pied, en particulier lors de la phase de propulsion pendant la marche.

M2M3 désigne les 2ème et 3ème métatarsiens 

-          Après correction du Base et de l’Atlas spécifique avec la technique ENM

o   Normalisation des appuis talons

o   Pas trop d’impact sur la translation (Les tests spécifiques du bassin n’ont pas été faits)

o   Surface d’appuis des deux pieds homogénéisés

o   Récupération d’un meilleur ancrage MTP1 

Scan 2 :

 

-           Initial :

o   Vrille pelvienne avec antéversion iliaque gauche

o   Translation pelvienne droite

o   Excès d’ancrage sur le talon droit

o   Excès d’appuis sur M2M3 gauche

 

          Après Base et Atlas avec la technique ENM :

o   Normalisation des appuis sur les deux talons

o   Normalisation de la translation droite

o   Normalisation de l’hyperpression M2M3 gauche

o   Surface d’appuis des deux pieds avec delta rééquilibré

D’autres études ont été publiées, notamment sur la lombalgie chronique.  Vous pouvez les consulter sur le site de François Soulier, le concepteur de la méthode. http://kine-france-formation.com

Mon conseil : Même si vous êtes un(e) inconditionnel (le) des approches naturelles, restez vigilant(e) et ne vous détourner pas hâtivement du corps médical, car sans lui, nous serions encore réduits à l’âge de pierre.

 

Jean-Luc BLANCHARD

Formateur et représentant officiel de la méthode Soulier (depuis 2017)